Dans l’après-midi du mercredi 26 aout, la CNDH a organisé, à son siège, une rencontre avec les membres du cadre de concertation des organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) pour échanger sur la crise socio-politique que le pays traverse.

La rencontre était présidée par Monsieur Aguibou Bouaré, Président de la CNDH.

Au cours de la rencontre, le Président,  après avoir exprimé ses inquiétudes, a tenu à faire un état récapitulatif des différentes démarches  entreprises par la CNDH dès les premières heures de la crise et les actes que celle-ci e a eus à poser dans le souci de consolider la paix et s’assurer du respect des droits de tous, y compris les personnes privées de liberté. Les interlocuteurs ont salué l’effort de la CNDH qu’ils trouvent salvateur des acquis constitutionnels en matière de droit de l’Homme.

Au cours des échanges, des  recommandations ont été faites, des questions ont été posées, auxquelles le Président a apporté des éléments de réponse. Les interlocuteurs ont exprimé, d’une part, leur inquiétude vis-à-vis des possibles abus et violations qui pourraient découler après les évènements du 18 aout, d’autre part, leur espoir pour les éventuelles reformes et le rôle que doit jouer les ODDH afin de contribuer à la refondation d’un Etat respectueux de la dignité humaine : une dignité génératrice de droit à l’égard d’autrui et en particulier à l’égard des détenteurs du pouvoir pour obvier à la recrudescence de cette déliquescence institutionnelle.

En effet, sur proposition du Président Bouaré, une Commission ad-hoc a été mise en place, laquelle sera chargée de faire un projet de recommandation pour les futures reformes.

Après deux heures de fructueux échanges, tout le monde était unanime  sur le fait qu’il est impératif de :

– veiller au respect des droits des personnes privées de liberté suite aux évènements du 18 août;

– mettre une commission ad-hoc pour les réformes à venir ;

– faire en sorte que de telle rencontre soit plus régulière.

Pour finir, le Président Aguibou  Bouaré  a tenu à saluer l’effort et l’importance accordés aux questions des droits de l’Hommes.

La rédaction.