
Mener toute action de sensibilisation, d’information et de communication en vue d’instaurer une culture des droits de l’Homme (DH) est au centre de la mission de promotion des DH de la CNDH, conformément à son mandat légal. C’est dans ce cadre que la CNDH a tenu, du 28 septembre au 3 octobre 2020, à l’Hôtel Esplanade de Ségou, deux sessions de renforcement de capacités des acteurs de la chaîne pénale. La première session, qui a lieu du 28 au 30 septembre, a vu la participation de quinze (15) avocats et quinze (15) magistrats. La seconde a regroupé trente (30) officiers de police judiciaire (OPJ) provenant des régions de Ségou, Mopti et Sikasso.
L’objectif principal de ces journées d’échanges visait à renforcer les capacités des acteurs de la chaîne pénale, notamment dans un contexte de conflit armé, pour une meilleure protection des droits de l’homme et du DIH. Les discussions ont porté entre autres sur les thématiques suivantes :
- les mécanismes de recours en cas de violation des droits de l’homme par les Chargés de l’application de la Loi ;
- les principaux instruments juridiques du DIH ;
- la répression des violations du DIH ;
- la prise en compte des droits de l’homme dans les techniques spéciales d’enquêtes en période de conflit : application combinée DH/DIH ;
- les droits de l’homme et violences basées sur le genre.
Au cours des échanges, il a été relevé comme défi majeur : le manque de formation des acteurs de la chaîne pénale et des forces de défense, en droits de l’Homme et en DIH.
Après avoir fait preuve d’assiduité, les participants ont exprimé un besoin réel de pérenniser ce genre de formation.
Cette activité a été organisée par la CNDH, à travers son Groupe de Travail DIH, grâce à l’appui technique et financier du Centre de Ressources en DIH de l’ONG Suédoise DIAKONIA, qui est devenue un partenaire stratégique de la Commission depuis quelques années.
La Rédaction.
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