
La CNDH bénéficie, à l’instar de la Garde Nationale, la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, d’un appui financier de l’IDDH à travers un fonds judiciaire de l’Union Européenne dans le cadre d’un projet intitulé « Appui aux Forces de Sécurité des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre l’impunité et le renforcement de leur lien avec les populations.
Ce projet, d’une durée de deux ans, vise globalement à appuyer au niveau institutionnel les mécanismes internes et externes de redevabilité des Forces de Sécurité Intérieure (FSI) sur les questions des Droits de l’Homme au Mali.
La CNDH, l’Institution Nationale des Droits de l’Homme réalise un contrôle externe effectif sur les violations perpétrées par les FSI/FDS contre les individus et groupes vulnérables ou marginalisés et s’engage dans un dialogue constructif avec les autorités et les Forces de Sécurité Intérieurs (FSI) et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Pour l’atteinte de ce résultat, certaines activités seront organisées notamment la mise en place et la tenue de réunions régulières d’un cadre de concertation entre la CNDH, FSI, les OSC et les autorités.
La rencontre de prise de contact des membres du cadre de concertation, qui a eu lieu le mercredi 18 Novembre 2020, visait à déterminer les moyens d’actions, identifier les actions à mener et d’autres personnes ressources dont l’adhésion au cadre serait d’un apport important; voire comment pérenniser ce cadre après les deux ans du projet et enfin renforcer le dialogue institutionnel entre les FSI, la population et la CNDH.
Tous les points focaux des FDS étaient présents. Au cours des échanges les participants ont suggéré l’adhésion au cadre des représentants du barreau malien, des communicateurs traditionnels, de la justice militaires, des magistrats, etc.
La deuxième session du cadre de concertation se tiendra avant la fin de l’année.
La Rédaction.
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