La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) se réjouit de la levée, le 04 juillet 2022, des sanctions économiques et financières infligées contre le Mali par la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique, Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) qui ont sérieusement impacté la jouissance des droits sociaux, économiques et culturels. Elle encourage les autorités à toujours privilégier la vertu du dialogue et l’ouverture avec toutes les composantes sociales du pays d’une part et avec la communauté internationale d’autre part, autour des engagements souscrits par le Mali, notamment autour des droits de l’Homme, de la consolidation de la paix, de l’Etat de droit. 

Aussi, se fondant, notamment, sur la Constitution du 25 février 1992, la Charte de la Transition, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la CNDH réitère son appel à l’obligation de l’Etat, principal débiteur en matière de respect et de protection des droits humains.

Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.

Bamako, le 07 juillet 2022

Le Président

Monsieur Aguibou BOUARE          

Chevalier de l’Ordre National