« 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » est une campagne internationale annuelle qui commence le 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et filles, et se poursuit jusqu’à la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre. 

Selon le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres  « Toutes les 11 minutes, une femme ouune fille est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille. On le sait aussi, des facteurs de stress, tels que la pandémie de COVID-19 ou les turbulences de l’économie, conduisent inévitablement à encore plus de violences physiques et verbales ».

La campagne internationale des « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles » a été lancée par des activistes lors de l’inauguration de l’Institut international pour le leadership des femmes en 1991. Chaque année, c’est le Centre pour le leadership mondial des femmes qui en assure la coordination. Cette campagne offre aux personnes et aux organisations du monde entier une stratégie de mobilisation appelant à la prévention et à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Dirigée par la société civile, la campagne « Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes d’ici à 2030 » est soutenue par les Nations Unies à l’initiative de son Secrétaire général. Cette année, l’ONU marque cette campagne par le thème « TOUS UNIS ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Sur le plan national, le thème choisi est : « utilisons nos valeurs sociétales pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles ».

La CNDH, l’Institution Nationale des Droits de l’Homme, accorde une attention particulière au respect des droits des personnes vulnérables, notamment ceux des femmes et les filles.

La CNDH salue les efforts des autorités dans le cadre de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre. Elle invite l’État à redoubler d’efforts afin de lutter efficacement contre les Violences Basées sur le Genre. 

Aussi, la Commission recommande-t-elle au gouvernement de :

 Adopter et mettre en œuvre une loi portant prévention et répression des VBG et prendre en charge de façon holistique les victimes ;

 Actualiser et mettre en œuvre la Politique Nationale Genre, en assurer le suivi et l’évaluation ;

 Adopter une politique visant à inciter les victimes de VBG à dénoncer et ester en justice. 

Enfin, la CNDH souhaite, à tous les activistes et défenseurs des droits des femmes et des filles du Mali, une bonne campagne des seize jours d’activisme.

Pour la CNDH, la protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée.