Le Président de la CNDH, M. Aguibou BOUARE avec la Secrétaire Générale de l’APT (Association pour la prévention de la torture) Mme Barbara

Le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), M. Aguibou BOUARE a participé du 17 au 18 Janvier 2023 à Dakar (Sénégal) à la conférence régionale sur la prévention de la torture. Le thème de cette conférence était : « Faire progresser la prévention de la torture en Afrique de l’Ouest (Défi et voies à suivre) ».

La CNDH du Mali, en plus d’être l’institution nationale des droits de l’Homme, est également le Mécanisme national de prévention de la torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants. A ce titre, sa loi de création lui recommande de visiter tous les lieux de privation de liberté, y compris les lieux informels tels que les locaux de la sécurité d’Etat, afin de s’assurer de l’interdiction absolue de la torture.

M. BOUARE explique qu’ « En vertu des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux, aucune circonstance exceptionnelle ne pourrait justifier les actes de torture. Une personne en détention est privée de sa liberté et non de sa dignité ».

Le Président de la CNDH rappelle aussi que chaque individu quels que soient sa profession et son rang social (policier, gendarme, militaire, magistrat, journaliste, ministre, chef d’Institution…) est un potentiel détenu.

Cette conférence a été l’occasion pour l’association pour la prévention de la torture (APT), le Sous-comité de Prévention de la Torture des Nations Unies (SPT), le comité de prévention de la torture de la Commission Africaine des Droits humains (CPTA), la représentation régionale de l’Afrique de l’ouest du haut commissariat aux droits de l’Homme (HCDH-BR), d’insister sur l’obligation pour les États parties, à la convention internationale contre la torture et au protocole facultatif à ladite convention portant sur la prévention de la torture, de tout mettre en œuvre pour prévenir la torture, lutter contre contre ce crime abominable. 

L’accent a été mis également sur le rôle primordial des Mécanisme Nationaux de Prévention de la Torture dans ce combat noble. À cet effet, les États parties doivent honorer leurs engagements de créer lesdits mécanismes et les doter de tous les moyens appropriés afin de mener à bien leurs missions. 

Nul n’est à l’abri de la violation de ses droits.

Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.

Cellule de communication/CNDH