
La salle de conférence du Conseil de cercle de Bougouni abrite l’atelier de renforcement des capacités des Officiers de police judiciaire (OPJ) et des Agents de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (APES) sur les Droits de l’Homme et Droit International Humanitaire. Cet atelier durera trois jours, du 20 au 22 mars 2023. Quarante participants (OPJ et APES) prennent part à cette session de renforcement des capacités.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Conseiller aux Affaires Economiques et Financières du gouverneur de Bougouni, M. Arouna DEMBELE. Il avait à ses côtés, M. Issa COUIBALY, maire de Bougouni et le Commissaire de la CNDH, Dr Ali MAIGA.
L’objectif général de cette activité est de renforcer les capacités des OPJ et des Agents de l’Administration Pénitentiaire et de l’éducation surveillée en droits de l’Homme et Droit International Humanitaire.
L’activité vise spécifiquement à former et sensibiliser les OPJ et les APES dans la prise en compte des droits de l’homme dans l’exercice des missions de Police Judiciaire et de Police Administrative ; former et sensibler les cibles à la Prise en compte des droits des personnes vulnérables dans les missions de Police judiciaire ;
Elle vise également à former et sensibiliser les participants sur les droits des personnes privées de liberté, spécifiquement ceux des personnes vulnérables ; faire connaitre le mandat de la CNDH et ses actions auprès de la Police judiciaire et dans les lieux de privation de liberté, ainsi qu’auprès des FSI.
Durant trois jours, des Experts se sont entretenus avec les participants sur plusieurs thèmes, notamment l’introduction au droits de l’homme et droit international Humanitaire ; la prise en compte des droits de l’Homme dans les missions de police judiciaire et de police administrative ; la prise en compte des personnes vulnérables dans les missions de police judiciaire.
Il faut souligner que dans le cadre de son mandat, la CNDH a mis en place depuis 2018, un cadre d’information et d’échanges avec les Forces de Défense et de Sécurité, les acteurs de la chaîne pénale, le personnel de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée sur ses missions.
Aussi, au cours de ses missions sur le terrain, la CNDH a été fortement sollicitée par les acteurs de la chaine pénale pour le renforcement de leurs capacités sur les Droits de l’Homme dans l’exercice du travail de police judiciaire.
De par son mandat, la CDNH s’efforce à veiller au respect du Droit à la dignité humaine, un droit universel. Ainsi, l’article 11 alinéa 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ainsi que la Constitution du 25 février 1992, dans son article 9 in fine prévoit que : « La peine est personnelle. Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou inculpé qu’en vertu d’une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés.
Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie par la juridiction compétente. Le droit à la défense, y compris celui de se faire assister par l’avocat de son choix est garanti depuis l’enquête préliminaire ».
Les participants ont montré leur satisfaction à l’issue de l’atelier et ont sollicité d’autres initiatives de renforcement de capacités à leur intention.
Cellule de Communication/CNDH
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